Depuis le début de l’épidémie, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) tient une veille sanitaire et met à jour régulièrement son évaluation des risques, assortie de recommandations aux États membres.
La Commission européenne s’est dotée d’un conseil scientifique chargé conseil scientifique de formuler des recommandations de pratiques basées sur les observations scientifiques.
Cinq commissaires européens (Stella Kyriakides pour la santé, Janez Lenarčič pour la gestion des crises, Ylva Johansson pour les frontières, Adina Vălean pour les questions de mobilité, et Paolo Gentiloni pour les aspects macroéconomiques) coordonnent la réponse européenne en lien étroit avec les ministres nationaux.
Aux premières mesures de rapatriement de citoyens européens et d’augmentation progressive du financement de la recherche se sont ajoutées plusieurs initiatives visant à :
Le Parlement européen est au travail, grâce aux outils numériques et aux votes à distance qui ont permis de voter le 26 mars dernier en faveur :
Le travail et la montée en puissance de la réponse européenne continuent avec la préparation d’une résolution établissant les priorités du Parlement pour répondre à la crise. Une nouvelle plénière est prévue les 16 et 17 avril pour adopter la deuxième vague de mesures proposées par la Commission, comprenant notamment des mesures de facilitation d’accès aux fonds européens, d’aide aux pêcheurs, aux agriculteurs et aux plus vulnérables, ainsi qu’un déblocage des marges restantes du budget 2020 pour répondre à l’urgence, en matière d’équipements médicaux par exemple.
La Commission a également annoncé une garantie chômage jusqu’à 100 milliards d’euros pour venir en aide au maintien dans l’emploen cette période de ralentissement de l’activité économique.
Sur le plan sanitaire, et dans la droite ligne de notre proposition de création d’une Force européenne de la santé, la Commission a annoncé la création d’un Instrument d’aide d’urgence doté d’un budget de 3 milliards d’euros pour acheter du matériel médical, faciliter le transport de patients, construire des hôpitaux de campagne et accélérer la recherche européenne de médicaments sans oublier les tests qui vont accompagner la stratégie de déconfinement. La Commission a également confirmé le transfert de 300 millions d’euros vers la réserve stratégique de matériel médical rescUE pour distribuer rapidement et dans un esprit de solidarité les équipements nécessaires à la lutte contre le coronavirus en fonction des besoins.
En parallèle, la Banque centrale européenne a lancé un plan d’urgence de 750 milliards d’euros pour soutenir l’économie et les ministres des finances de la zone euro sont chargés de préparer un plan de soutien supplémentaire à l’économie.
Nous devons à tout prix faire face à l’expansion du virus en Europe en donnant aux systèmes et aux professionnels de santé les ressources nécessaires. La solidarité européenne est indispensable et les transferts de patients d’un pays à l’autre sont des exemples réconfortants.
Cette solidarité doit davantage se structurer pour garantir une réponse opérationnelle, cohérente et réactive à cette crise, nous armer face aux prochaines et aussi réussir la sortie de crise par une approche coordonnée..
Nous avons besoin d’une Union européenne de la santé !
Construisons la, c'est maintenant ou jamais.