Travail législatif
Depuis le début de mon mandat européen, je suis avec assiduité les commissions auxquelles j’appartiens (« Environnement, santé publique & sécurité alimentaire» et « Emploi ») et les sessions plénières du Parlement européen.
En juillet dernier, j’ai déposé mon premier amendement au budget de l’Union européenne pour appeler au financement d’un Plan européen de lutte contre le cancer. L’existence et la mise en œuvre de ce plan étant évidemment conditionnées à l’obtention d’un financement approprié, cet amendement venait assurer que les ressources adéquates seraient mises à disposition par l’Union européenne.
Le 5 septembre dernier, j’ai déposé un second amendement concernant l’emploi et les politiques sociales dans la zone euro.
Chaque année, le Parlement européen adopte un rapport sur l’emploi et les politiques sociales dans la zone euro. Bien que non-contraignant*, ce rapport a le mérite de créer le cadre d’un débat transfrontière sur ces sujets au sein du Parlement et de définir des recommandations à la Commission européenne et aux États membres.
Il m’a alors semblé utile d’insister sur l’impact des politiques économiques sur les inégalités de santé : exposition aux facteurs de risque au travail, difficultés financières à répondre à ses besoins de santé dans certains pays, différence d’espérance de vie selon le niveau d’étude, etc.
Les États membres doivent continuer leurs efforts pour que les systèmes de santé soient abordables et de bonne qualité, et que des campagnes de prévention ciblent particulièrement les plus défavorisés, et ce dès le plus jeune âge.
C’est le sens des amendements que j’ai déposé avec l’appui de mes collègues du groupe Renew Europe. Suite aux négociations entre les groupes politiques, ils ont été insérés aux compromis et adoptés lors d’un vote en commission. Le rapport a été voté par l’ensemble du Parlement lors de la plénière du 10 octobre.
*Certains travaux européens tels que les rapports, recommandations, déclarations et opinions relèvent du « droit mou » (soft law) c’est-à-dire qu’ils ne sont pas contraignants à l’inverse des règlements, directives et décisions.