Ce mercredi 16 février 2022, les eurodéputés ont adopté à une large majorité le rapport d’initiative de Véronique Trillet-Lenoir pour une stratégie européenne de lutte contre le cancer. Ce rapport fait suite à la présentation par la Commission européenne d’un Plan européen pour vaincre le cancer. Après plus d’un an d’auditions d’experts, de négociations et de compromis, le Parlement présente son plan de santé publique.
Véronique Trillet-Lenoir, eurodéputée et cancérologue, se félicite de l’adoption de ce texte : 12 ans après la dernière stratégie européenne, l’UE va enfin apporter une réponse ambitieuse aux millions de citoyens européens touchés de diverses manières par cette maladie.
Le rapport a pour fil rouge la lutte contre les inégalités au sein de l’Union européenne et s’articule autour de 4 grands axes :
- La prévention, pour lutter contre les 40 % de cancers évitables en agissant sur tous les déterminants, dans toutes les politiques, pour conduire à une réduction des risques comportementaux, occupationnels, sociétaux, sociaux, ou commerciaux.
- Le dépistage, pour lequel nous soutenons l’objectif de la Commission européenne : sollicitation de 90 % des citoyens concernés par les dépistages des cancers du sein, du colon et du col utérin.
- L’accès équitable aux soins, en élaborant des critères de qualité attendus des établissements et des professionnels. Le rapport défend par ailleurs l’identification d’au moins un centre de référence par État membre et le renforcement de réseaux d’experts pour assurer la meilleure prise en charge possible, en particulier pour les cancers complexes et rares (dont ceux de l’enfant). Les médicaments les plus innovants, issus d’une recherche européenne renforcée, pourront être accessibles sans délais.
- Le soutien aux patients, en évolution ou guéris, ainsi qu’à leurs aidants, en recommandant d’améliorer la qualité de vie, en favorisant l’aide à la réinsertion et le droit à l’oubli pour emprunter.
« Le plan adopté aujourd’hui est un plan de santé publique. L’objectif est de développer des politiques de prévention et de sensibilisation plus efficaces pour mieux informer les citoyens, en particulier les plus jeunes aux risques potentiels auxquels ils sont confrontés, et de miser sur l’accélération de la recherche pour développer des traitements plus efficaces » conclut Véronique Trillet-Lenoir.
